I. Quelques repères historiques

   Haïti ou Terre Montagneuse, appelée aussi Quisqueya ou Bohio par les Indiens arawaks, fut baptisée Hispaniola ‘‘Petite Espagne’’ par Christophe Colomb lorsqu’il en prit possession, en décembre 1492.

   Par le Traité de Ryswick, signé en 1697, l’Espagne dut céder à la France la partie occidentale de l’île appelée alors Saint-Domingue.  Le sucre, le café et l’indigo en firent, très vite, la plus riche des colonies françaises.

   Il faudra attendre 1804 pour que Haïti, après plus de 300 ans d’esclavage, enfin libérée du joug colonial de la France, devienne la première Nation noire indépendante de l’histoire du Nouveau Monde. 

   II. Quelques éléments géographiques

  Deux longues chaînes de montagne, des plaines, pour la plupart côtières, et de nombreuses rivières forment le relief d’Haïti.

   D’une superficie de 27 750 Km2, Haïti est au centre de la région Caraïbe, à égale distance de Miami, de Panama, de Bogota et de Trinidad.

   La partie Est de l’île est occupée par la République Dominicaine.

   Pays à dominante agricole, on y cultive le café, en montagne; le coton, la banane, la canne à sucre, dans les plaines; et le riz, dans les régions bien irriguées (Artibonite).

   Par ailleurs, ses ressources forestières sont  variées: le pin, l’acajou, le gaïac. On y  pratique aussi l’élevage sur les plateaux et dans les plaines.

   Son sol et son sous-sol sont riches en calcaire, en terre à ciment, en argile, en marbre, en lignite, en cuivre; on y trouve aussi de l’or, en petite quantité.

   Des sondages ont révélé la présence de pétrole sur l’île de la Gonave, au large de Port-au-Prince, et sur le Plateau Central.

 Haïti possède également des sources d’eaux sulfureuses et d’eaux gazeuses.

Haïti est relié au reste du monde par des compagnies aériennes internationales.

   La liaison aérienne entre Port-au-Prince et les principales villes du pays est, quant à elle, assurée par des lignes haïtiennes.

   A noter que des compagnies de charters relient également Port-au-Prince aux autres îles de la Caraïbe.

   De nombreuses compagnies maritimes assurent la navigation marchande entre Haïti, la France, les États-Unis.

C’est un système de cabotage qui assure le trafic marchand entre les villes côtières haïtiennes.

   Port-au-Prince, Gonaïves, Saint-Marc, Miragôane et Cap-Haïtien sont les cinq ports d’Haïti, tous gérés par l’Autorité Portuaire Nationale (APN).

   Des lignes maritimes internationales représentées par des firmes locales desservent régulièrement Haïti. On en compte une vingtaine.

   III. Ses départements :

   Au nombre de 9, leur organisation institutionnelle est constante.

   Ils sont découpés en sections communales, communes et  arrondissements administrés par des élus.

   Dans chaque département, le Pouvoir Exécutif est représenté par un Délégué, assisté d’un Vice-Délégué à la tête de chaque arrondissement, qui assurent la coordination et le contrôle des services publics, tous représentés, au moins, au chef-lieu du département.

   Chaque département dispose enfin de Tribunaux de Paix et de Forces de Police garantissant la sécurité et l’ordre public.